La pensée du jour
La violence commence où la parole s’arrête.
Marek Halter

L’humeur du jour
Aller au cinéma est un exercice qui se complique depuis quelques temps.
Peu importe ce que je vais voir, il ne faut pas qu’il y ait de mort violente : j’estime que nos quotidiens en produisent bien suffisamment.
Ni animales – même dans le roi Lion, c’est trop, probable réminiscence Bambiesque, ni humaines.
L’arrachage d’ongles dans Syrianna, les torturés des divers Scorcese, les soldats Ryan explosés au ralenti et autres truands découpés ou filles violées en temps réel me filent la nausée et provoquent des cauchemars.

La télé n’est pas en reste.
Je sature des bandes annonces pour les nouvelles productions « réalistes » où la violence est « esthétisée ».
Un mec qui se prend de coups de pied dans la face, à qui on arrache des doigts, brûle le corps à vif ou en découpe des parties, ça reste avant tout de la violence, « stylisée » ou non.

Je suis très mal à l’aise avec l’idée qu’on puisse s’habituer à élever notre niveau de tolérance visuelle aux actes violents en guise de distraction, d' »entertainment« .
Est-ce que la fiction imite la réalité ?
Est-ce que a réalité s’inspire de la fiction ?

J’ai lu un édito sur une anecdote qui s’est passée en Angleterre.
Une jeune femme pompette et pas assez fraîche pour rentrer en transports en communs a été « prise en charge » par un SDF qui s’est assuré qu’elle dormirait à l’abri et l’a raccompagnée au petit matin vers le premier train en lui expliquant qu’il faisait pour elle ce que n’importe quel père ferait pour sa fille.
C’est aussi cela que j’ai envie d’entendre ou de voir.
Des choses positives, de la bonté, de l’inspiration pour des actes simples qui montrent que c’est possible de bien traiter son prochain…

Le cadeau du jour
Testé et approuvé 🙂
100% violence-free