La pensée du jour
Le futur dépend des décisions prises aujourd’hui. Il n’existe pas de futur… Nous le créons.
Je crois à cette philosophie que nous sommes, pour beaucoup, les créatures de nos propres décisions.
On peut réfléchir et décider de ce que sera notre vie. Et on avance pour le créer. C’est ça, mon futur.

David Bowie

L’humeur du jour
Quand quelqu’un que j’admire disparaît, je ressens de façon accrue la nécessité d’être vivante, intense, de ne pas gâcher les jours qui restent et dont j’ignore le nombre.
Me dire qu’à mon âge un Bowie avait déjà tellement créé, transmis, partagé, stimulé, inspiré n’apaise pas le bouillonnement de pensées.
Au contraire, ça me rappelle que rien ne vient sans effort, sans travail, sans une forme de discipline à laquelle je tente trop souvent d’échapper, arguant de la fatigue ou de mon non don d’ubiquité…

Je suis toujours traversée par la même énergie et mue par la même réticence à la canaliser de façon exclusive, synonyme pour moi d’excluante.
Intolérable.
Choisir, c’est mourir un peu.

Quel exercice difficile que de trouver l’équilibre entre le besoin de gagner ma pitance et celui irrépressible d’être délivrée des contingences…

J’ai pris pendant mes vacances de Noel, entre deux coups de blues estampillés burn out, la décision de poser un calendrier dont les trois priorités sont
l’adoption – j’ai rejoint un groupe de « maman solo »
et deux projets d’écriture : un qui rapporte – rédiger des biographies à la demande – et un qui me satisfait.
Non, non, je ne céderai pas à la facilité du plagiat en publiant « 21 ans avec mon chat », même si j’y ai trouvé le joli clin d’œil que Nora signifie « chat libre » en japonais.
Voilà qui me plait…

Le cadeau du jour
Throw me tomorrow
Everything’s falling into place