La pensée du jour
Je vous parle d’un temps
Que les moins de 20 ans
Ne peuvent pas connaitre….
Aznavour
L’humeur du jour
Le retour en fourbe – et en sauvage – de l’otite d’il y a peu. De nuit, entre samedi et dimanche. Après un semblant d’avertissement sous forme de voix cassée. Essayez donc de dire des choses sensuelles avec mille octaves de moins… n’est pas Demi Moore qui veut.
Je tergiverse – pas trop – et ne voulant pas encombrer les urgences je cherche SOS médecin que j’appelle dès 7h30. Le site indique que ma ville est dans leur périmètre d’intervention. Ouf.
« vous pouvez passer ce matin ? »
« mais… ça fait trois ans que nous ne nous déplaçons plus. Vous devez venir »
Je suis motorisée. Je ne suis pas mourante au point de mal conduire. Mais… les autres ?
Où sont les généralistes de mon enfance qui débarquent grosse sacoche à la main m’ausculter jusque dans mon lit ?
On perd beaucoup de la notion de service tant certains métiers sont laissés à la bonne volonté de ceux qui ont encore la foi. Aujourd’hui, ce qui prime c’est ce qui rapporte. Ça m’a rappelé une visite de mon Boss en Europe de l’Est à la fin des années 60. Les médecins, contrairement à chez nous, n’étaient pas bien considérés car ils coûtaient à la société plus qu’ils ne rapportaient.
Le cadeau du jour
Après, fallait trouver « la » pharmacie de garde. Mais si je voulais dépenser en alimentaire chez Cora ou Carrouf, pas de problème, c’était ouvert.
Grosse, grosse fatigue et on se demande pourquoi les urgences débordent…
Yep. Psychologiquement je me refuse les urgences. Pour une otite…
Mais avoue le : ton medecin c est House ou Dr Mamour!!
Tu cumules
repose toi un peu
Même WonderWoman n est pas en acier
House 😉
Bientôt, nous serons soignés via une application du smartphone par un médecin virtuel…
Ah bon, les SOS médecins ne se déplacent plus ?
Ça fait longtemps que je n’ai pas appelé.
ça ne me surprend pas. Sur l’ile, en 13 ans, je n’ai jamais vu aucun médecin se déplacer. il y a des médecins de garde… chez qui on doit attendre entre 2 et 5 heures tant ils sont débordés… à chopper les microbes des autres, assis inconfortablement, avec fièvre, douleurs ou diarrhées… bref… un bonheur.