La pensée du jour
Les êtres humains sont les seuls animaux dont j’aie réellement peur.
George Bernard Shaw
L’humeur du jour
Une fin d’été placée sous le signe des 4 pattes…
Début août, opération éclair « chaton cherche maison »– une bébé-minette abandonnée près de mon club de sport qui trouvera une maison avec jardin en Normandie en quelques heures (merci les nouvelles technologies !)
La semaine dernière – et là, j’étais nettement moins à l’aise – protection de Rocky et ses frères. 3 chiens fugueurs et très joueurs qui se sont mis en tête de me suivre dans mon jogging hebdomadaire, sautant devant moi, tirant sur ma jupette. J’avais beau répéter « toutou rentrer maison », ils ne me lâchaient pas. Preuve que je ne parle pas très bien le Chien…
J’ai bien tenté d’arrêter des automobilistes « vous pouvez appeler la police pour qu’ils passent m’aider ? », je n’ai croisé que des gens sans téléphone portable.
Si si.
Heureusement les gardiens du stade de la ville ont été plus réactifs et m’ont aidée à maîtriser les foufous, les mettre à l’abri et à contacter le proprio dont le numéro se trouvait sur le collier de Rocky. Très cool le proprio « ha oui, ils se sauvent parce que des renards font des trous dans le grillage ». Pas pressé le monsieur : 20 minutes plus tard les fugueurs s’étaient re-sauvés vers la rivière, lui n’avait pas encore montré son museau et je retrouvai le trio encore gambadant près d’un magasin. Où nous recommençâmes l’opération « enfermage – appel au proprio » : « en fait je suis dans le Sud et j’arrive pas à réveiller mon fils – vous ne pourriez pas ramener les chiens chez moi ? je vous donne mon adresse ». Oui, bien sur ! je vais les attraper avec mes ptits bras musclés, fabriquer une corde et… j’apporte les croissants aussi ? Bref, j’ai braillé et fiston a fini par arriver, tout penaud, lui.
C’est pas dit que je ne retrouve pas ces chiens à ma prochaine sortie ! Mais là je pense que je serai moins sympa avec un proprio qui n’a pas intégré le mot « merci » à son vocabulaire.
Petite visite en Corse cette semaine et rencontre d’un chaton sauvageon :« tu vois que c’est un mâle à sa robe, c’est ça » « non, non, à ses couilles ! ». Habitué aux vacanciers, il est à la fois domestiqué et sauvage. Le laisser, c’est s’assurer qu’il vivra un hiver difficile. Le catnapper – les visiteurs de février avaient eu un coup de foudre pour lui et ont un jardin – c’est lui filer le stress de sa vie mais savoir qu’il aura une jolie vie.
Le choix est vite fait.
Visite éclair chez le véto, vaccins, couic-couic, puçage et hop, le chat est dans la boite et les gentils adoptants s’engagent à le récupérer à ma descente d’avion. Inévitablement, voir ses papattes sortir par les trous, ses petits cris inquiets m’ont rappelé le retour en France de mon trio félin.
C’est fou comme voyager avec un minou provoque des réactions sympathiques, des hôtesses aux passagers, tous compréhensifs et attendris par les petits mious désespérés. Sauf un grincheux qui, allergique probablement, m’a aboyé « j’veux pas être à côté de vous, ce chat pue la pisse »
Bien sûr, j’ai demandé à ce que cet animal asocial voyage en soute :p
La photo… je fonds !
qu’il est mignon ce petit
Je me ne souviens plus quel auteur à dit, à juste titre : « Les chats sont des sculptures vivantes ».
Un humoriste dont j’ai oublié également le nom (Coluche peut être) concernant les chiens : Il y a des gens qui ont des enfants parce qu’ils ne peuvent pas avoir de chiens.
Très bon article !
Merci!
Je ne saurais vivre sans chat
Les félins et les éléphants sont les animaux qui me touchent le plus, de façon instinctive