La pensée du jour
Au bout de la patience, il y a le ciel.
Proverbe africain

L’humeur du jour
L’adoption, c’est long.
Voici pourquoi.
D’abord, il faut obtenir un agrément.
9 mois pour y parvenir, valable 5 ans – ce qui n’est pas anodin – mais à « confirmer tous les 6 mois ».

Là, j’en suis à l’étape où après avoir établi la liste des pays qui acceptent les célibataires – et qui correspondent au profil défini – je dois attendre que l’Agence Française de l’Adoption publie une annonce qui « me » concerne et que l’association qui s’occupe d’un pays qui correspond à mon dossier me réponde.

Parallèlement, sur les judicieux conseils des travailleurs sociaux de mon département, j’ai contacté d’autres départements pour demander une pris en compte de mon sésame. Je pensais que c’était automatiquement oui, mais non.
Chaque département a ses règles mais une constante : répondre aux courriels n’est pas leur priorité. Il faut donc relancer pour connaître le nom de la personne en charge et les modalités, et parfois, on vous fait clairement sentir qu’on dérange quand on appelle.

Y’en a des sympas cependant : il ne veulent pas qu’on perde de temps.
On vous répond donc (sèchement) que c’est pas la peine, la tranche d’âge qui vous intéresse n’est pas accessible hors département. Ou encore que non mariée, « ça sert à rien vous pouvez envoyer un dossier, on vous mettra sur liste d’attente, mais votre demande n’aboutira pas. » Ça motive, hein ?
Célibat ou en compagnonnage, ça ne passe pas dans certains de nos départements.
A l’étranger, je comprends… mais en France ?

Si par bonheur le dossier est accepté, il est examiné en commission dans les départements, et on repasse par les cases entretiens avec les associations.

Donc l’adoption, c’est long.

Le cadeau du jour
🙂