La pensée du jour
Le métier, c’est ce qui ne s’apprend pas.
Picasso
L’humeur du jour
J’ai un problème.
J’aime mon métier. Je ne supporte plus mon travail.
J’en ai pris conscience vendredi. J’étais partie dans le nord montrer à des élèves de premières et terminales l’importance du dépistage précoce d’une maladie et le rôle de la Fondation pour laquelle je travaille dans le soutien aux programmes de recherches.
Une journée épuisante (plus de 2 heures de route, les préparatifs, les 3 séances) mais nourrissante : quand les jeunots se mettent à poser de vraies questions et viennent vous remercier à la sortie, on se dit que tout cet investissement, tout ce temps consacré, ça a du sens.
Et ça m’a rappelé pourquoi j’aime mon métier.
Le temps passé à créer du lien avec autrui, à partager, écouter, aider.
Je remets ça demain sur un green, encore à Perpète-les-Oies. Avec le sourire.
A contrario, les contraintes administratives exponentielles de la structure qui nous héberge me fait vomir mon travail. Et je pèse mes mots.
Sans même parler des « petites avanies et mesquineries », entre les exigences réelles et les imaginées de dernière minutes par une direction « facétieuse » dirons-nous, chaque tâche administrative doit être faite (au moins) deux fois. C’est vrai que du temps, j’en ai tellement… ha non… plus maintenant. 35 heures obligent, je dois récupérer mes heures en sus. Evidemment, je ne m’en sors pas.
Où est le bon vieux temps… quand « notre » administration respectait simplement ses engagements et soutenait nos actions sans essayer de nous faire entrer dans une norme qui ne nous correspond pas, sous prétexte que « c’est pareil pour tout le monde ici ».
Pareil, sauf pour eux-mêmes.
Ça me rappelle quand mon père disait « pas de gros mots à table » mais en lâchait un dans les 3 minutes qui suivaient.
Ce n’est pas simplement de l’incohérence ni de la bêtise. C’est du sabotage.
Il faut que j’invente une solution.
sinon…
Le cadeau du jour
inévitablement
Un véritable dilemme, en effet