La pensée du jour
Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête.
Victor Hugo
L’humeur du jour
Je n’aimerais pas être née un 1er mai, c’est un jour qui ne s’appartient plus.
C’est une date écartelée entre la fête du travail, qu’on fête en ne travaillant pas (je crois que tout est dit !) ; le bonheur offert en clochettes et deux battages de pavé.
Celui des travailleurs, qui se souviennent, qui demandent, qui montrent qu’ils seront vigilants pour que le droit du travail ne régresse pas.
Certes, Zola c’est fini, mais la violence du travail a pris une forme plus vicieuse : celle du mépris, du harcèlement et de la course au contrat, sur l’air de « et te plains pas, t’as du travail ».
Bien à l’abri, les politocards de métier et certains hauts fonctionnaires (merci Tribun en colère pour le lien, sac à vomi non fourni), ceux dont on ne parle jamais car on sait à peine qu’ils existent et pas du tout ce qu’ils font.
Mes impôts ne leurs disent pas merci et si ça ne tenait qu’à moi, je supprimerais volontiers les postes de brasseurs de vent à >5000 € qu’une infirmière, instit ou autre « petit fonctionnaire » qui racle son SMIC pour payer son caddie mais qu’on conspue « car tous des branleurs » dès qu’il faut justifier des dégraissages sous couvert de combler un déficit public.
L’autre défilé est celui des gars de la Marine, qui se sont appropriés la vie et l’engagement de la Pucelle d’Orléans au profit de leur parti. D’abord, de quel droit ? Est-ce que je m’approprie Henri IV moi ? ** note to myself : si je fonde un parti, c’est Henri que je choisis **.
Jeanne d’Arc égérie frontiste.
Quelqu’un m’explique ?
Je n’aimerais pas être née un 1er mai.
Le cadeau du jour
et ça ne manque pas…