La pensée du jour
Ce que nous partageons est unique et incassable. Eternel.
Nous pouvons être en tête-à-tête des semaines durant, pas une minute nous ne nous ennuyons.
Nous rions de tout.
Valérie Trierweiler (qui aurait pu être publiée chez Harlequin tellement c’est niais)
L’humeur du jour
« Tu vas l’acheter le livre de Trierweiler ?» me demande une amie.
Ben non.
D’abord parce que les quelques extraits (à charge contre le roi des sans-dents) qui ont filtré à sa parution ne m’ont pas épatée par leur qualité littéraire.
Et ensuite parce que la romance d’une femme d’aujourd’hui – même avec le number one de France – ne m’intéresse pas. Je préfère écouter celles de mes amies.
D’ailleurs, il suffit de lire la citation ci-dessus pour comprendre que la partie amoureuse sera aussi mièvrement sucrée que la partie désenchantée sera amère et aigre.
Ça reste un récit à mes yeux aussi banal que si c’était l’œuvre de ma boulangère.
Je trouve inélégant le côté « vengeance sponsorisée ». Aussi mesquin que le communiqué lapidaire via lequel François 1er mit fin « à la vie commune qu’il partageait avec elle ». Ça me laisse penser que ces deux-là, finalement, s’étaient bien trouvés.
Mais là où tout çà me gave, c’est l’hypocrisie des journalistes « outrés », « écœurés », « choqués » mais en boucle et en promotion totale de l’ouvrage (à part le 20h00 France 2, qui du coup s’est fait allumer sur les réseaux sociaux). En aurions-nous entendu parler si la publicité n’avait pas été assurée par des journaleux inquiets de faire l’impasse sur un scoop ?
Merde, des mecs se font décapiter sur youtube et le drame national sur les peines de cœur d’une ex première compagne monopolise tout ? Elle n’avait pas des amies à qui se confier ?
Et moi, quand je vais sortir mon bouquin, BFM assurera ma promo ? Je ne le pense pas.
Allez… je promets un chapitre entier sur des bites célèbres…
Quant aux 270 000 exemplaires vendus, ils me laissent songeuse sur la mentalité de ceux qui – politiques craintifs de louper un coche ou quidams rassurés par la banalité de la vie des puissants ou y cherchant une raison supplémentaire de détester le président – s’indignent mais veulent bien quand même regarder ce qui se passe sous les draps…
Le cadeau du jour
Trierweiler, Nabilla, telé-réalité and co.
Ne méritons-nous pas la société qu’on se fabrique jour après jour?
Hé Pooky, très bien torché (ha,ha,ha)
Bien vu 😉
Certains achète le bouquin de Trierweiler, d’autre regarde de la télé-réalité, peut-être les même.D’ailleurs, peu de personnes adhèrent au premier degré à ce genre de productions. Alors pourquoi? Je ne peux m’empêcher de penser que ces objets médiatiques contribuent à la création de boucs émissaires. Or, lorsqu’un groupe a besoin de boucs émissaires, cela en dit long sur ses névroses. Un besoin de canaliser la violence sous peine d’implosion. Mais cela n’est pas nouveau…
Il y a aussi la simple curiosité et le besoin de se rassurer
C est pas.mieux ailleurs…
Mais mais mais …. TELLEMENT !!!!!
Très vrai. Mais surtout j’adore ton illustration!!