Reblog du 11 septembre 2009
La pensée du jour
Si on pouvait croiser l’homme et le chat, ça améliorerait l’homme, mais ça dégraderait le chat.
Mark Twain
L’humeur du moment
Comme pour toute absence, c’est dans les petites choses du quotidien que le manque est le plus fort. C’est assez paradoxal. Le « quotidien » est ce dont on se plaint le plus et c’est pourtant dans ce domaine que l’absence s’imprime.
Ne plus avoir à planquer les sacs en plastiques (ses goûters préférés), ne plus le voir bondir sur mon lavabo quand il entendait le bruit de ma brosse à cheveux pour obtenir un grat-grat dans le cou, ne plus le voir dominer le quartier, fier sur le toit du garage… et avoir une souris qui squatte le jardin (Zibou ne chasse pas, ce n’est pas son truc…)
Le plus difficile n’a pas été d’accepter la mortalité de Lu. C’est de ne pas avoir été présente. De lui avoir failli, manqué alors que si j’avais écouté ma petite voix…. J’aurais donné beaucoup pour l’accompagner, lui tenir la patte comme pour le Tso, être là pour lui.
C’est vrai, il a été – avec Zibou et Ratso – un des chats pakistanais de rue les plus heureux au monde;
il n’a jamais manqué de rien et surtout pas de grattages de bas du dos;
il sentait que je l’aimais;
j’ai toujours été attentive à ses moindres bobos ou besoins,
et je devrais simplement savoir me réjouir de ce qu’il n’a pas souffert avec cet AVC.
Un jour viendra où quand je penserai à lui, je ne le verrai que bondissant partout sur ses hautes papattes et plus à demi paralysé, se traînant, tout surpris dans sa chambre.
Mais ce n’est pas encore pour demain…
Lu and I
Tu as réveillé ma vieille tristesse pour mon Petsou qui est mort quand j’étais à l’hôpital. Ce chat comprenait tout, il me manque !
Tu as une photo? Chaque minou nous est si particulier… on a de la chance d avoir lu prendre soin d eux
Lulu a aussi beaucoup manqué à sa jumelle…
dur-dur… chaque chat perdu me manque toujours, encore et encore…
Ma vie est comme ourlée du souvenir de mes chats. Une litanie de noms de regards et d’attitudes et surtout, pour chacun, un chapelet de souvenirs qui resurgissent au hasard des évocations, souvent fortuites.Merci d’avoir parlé de Lulu et de tout cet amour, Cela a fait jaillir une vague de tendresse pour tous ces petits amis disparus (Dont mes très chers Léon, la chatte à trois pattes,Black Molly le chat muet, Poussan le chat trop doux qui m’a été volé et Maurice, le plus beau qui nous a quittés il y a si peu et déjà si longtemps!) et ceux qui vivent ici aujourd’hui: Olga et Sergio et trois petits nouveaux qui vont bientôt trouver de nouveaux foyers.
Merci Pooky
Et il n y avait pas un monsieur trouve?
Quelle stupéfiante mémoire Pooky!! effectivement monsieur Trouvé nous a enchantés quelques mois, puis un jour nous l’avons perdu. Certains ont dit qu’ils l’avaient vu sur les bords de la rivière voisine. Cette possibilité d’une fugue nous a remonté le moral mais il est resté ailleurs our d’autres l’ont peut-être « Trouvé »
c’était un promeneur solitaire, je vois ces chats là comme des « love providers »
ils vont, ils viennent, ils donnent puis ils repartent
Merci pour le beau cadeau et entièrement d’accord avec la citation…
comme je te comprends on n’oublie JAMAIS …..