La pensée du jour
Le travail a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le travail.
Jdan Noritiov
Aujourd’hui on défile moins pour en améliorer les conditions que pour… le conserver.
car si les jeunots sont à la fois « trop diplômés » et « insuffisamment expérimentés »pour y accéder, les quinquas, en dépit de l’éloignement de la retraite, ont du mal à le conserver puis à en retrouver, subitement « sur dimensionnés » pour un marché malade.
Quant aux chanceux qui en ont un, la génération 28-49 ans, gardez-le les amis, faites profil bas, avalez couleuvres et surcharges, remplacez les « collègues partis », enchaînez les heures et ne vous plaignez pas, tant d’autres aimeraient être à votre place…
Les seules augmentations dont on pourra parler sont celles du temps de travail, l’économie est si affaiblie que celles de vos salaires serait pure indécence…
Les petits du service public sont dénoncés comme les planqués de la République, arbres maigrichons faits d’infirmières, d’instits et autres agents, qui cachent la forêt de hauts fonctionnaires aux tâches et rémunérations mal connues.
Dressons les petits du privé contre les petits du public, ça occupe et ça détourne l’attention et les humeurs…
On parle de plus en plus de souffrance au travail – quelle soit physique ou psychologique.
Mais on ne parle plus de métier(s).
C’est, à mes yeux de « chanceuse », la principale défaite de notre monde si moderne.
Le cadeau du jour
ça, c’est de la vocation…
Très juste vision des choses.
Bon premier mai en attendant qu’ils ne nous fassent pas bosser ce jour :-S