La pensée du jour
L’avenir appartient à celui qui se lève tôt.
ou pas…
L’humeur du jour
Une des premières infos entendues ce matin au réveil, entre l’exécution d’un type sur la A7 et celle d’un autre en Corse directement sorties de l’imaginaire télé/vidéos : les SDF roms sont personna non grata sur les trottoirs du 6ème, pourtant ni plus ni moins confortables que les trottoirs des autres arrondissements.
Une des premières infos entendues ce matin au réveil, entre l’exécution d’un type sur la A7 et celle d’un autre en Corse directement sorties de l’imaginaire télé/vidéos : les SDF roms sont personna non grata sur les trottoirs du 6ème, pourtant ni plus ni moins confortables que les trottoirs des autres arrondissements.
L’argument avancé : « les enfants ne doivent pas dormir dans la rue. ». Les adultes non plus, soit dit en passant. Et pas plus les roms que les autres, même si les bande de voleuses à pétition et autres gamins vide-poche du métro me donnent des envies de torgnolage intensif.
J’ai déjà la tête à autre chose quand je sors du métro Odéon et que je me dirige vers la rue de l’Ancienne Comédie.
Là, devant la boutique Célio, une famille se réveille en silence.
Papa, maman, deux adorables fillettes d’environs 3 ans et un bébé en poussette. Ils secouent les cartons, les petites avec la cruelle insouciance de leur âge s’ébrouent en souriant et cherchent des toilettes. La famille s’en va vers… vers quoi ? vers où ?
Là, devant la boutique Célio, une famille se réveille en silence.
Papa, maman, deux adorables fillettes d’environs 3 ans et un bébé en poussette. Ils secouent les cartons, les petites avec la cruelle insouciance de leur âge s’ébrouent en souriant et cherchent des toilettes. La famille s’en va vers… vers quoi ? vers où ?
J’arrive rue Mazarine et tandis que j’attends que le gardien m’ouvre la porte, un jeune chargé comme une mule fait les poubelles de l’autre côté de la rue.
Il transporte sur lui tous ses trésors.
Tout comme rue saint Denis, les fouilleurs de poubelles viennent tôt, non pas pour éviter les regards des « chanceux » qui sortent d’un lit en bougonnant pour aller gagner leur pitance, mais pour être mieux servis.
Il transporte sur lui tous ses trésors.
Tout comme rue saint Denis, les fouilleurs de poubelles viennent tôt, non pas pour éviter les regards des « chanceux » qui sortent d’un lit en bougonnant pour aller gagner leur pitance, mais pour être mieux servis.
Ce quartier aura une toute autre allure quand je ressortirai ce midi : étudiants aisés, touristes et autochtones habitués à payer plus cher leurs courses, 6ème oblige, luxe discret et terrasses ray-bannées.
Artistes et amateurs d’art aussi, il y tellement de galeries entre la Mazarine et la rue de Seine.
Je ne résiste pas à partager cette œuvre exposée dont j’ignore le prix mais dont je questionne la valeur quand je compare ce que je vois en vitrine avec ceux que je vois sur le trottoir .
Le cadeau du jour
no comment
Zibou's Place 
Formidable et profond, comme une gifle cinglante au réveil ! Merci Pooky
C est probablement plus facile de ne rien voir. On dort mieux et on ne cogite pas. Enfin, ça ne marche pas pour moi ça 😉
Que dire…