La pensée du jour
Le chat ronronne le présent.
Le chat est toujours dans aujourd’hui…
Le chat mijote et ne bout jamais.
Le chat est un animal concentré.
Paul Morand

L’humeur du jour
Cette nuit, j’ai rêvé que je rentrais de vacances et que je devais récupérer mes trois fauves. C’est dire combien ce songe était forcément daté; je n’ai plus eu de trio félin depuis la mort du Tso, en 2004.

Ce rêve était d’ailleurs un peu triste car si ma Zibou était rentrée à pattes de Senlis à Lamorlaye (villégiature chez sa mamie, visiblement), si Tso était tout sage dans sa boite de voyage, Lulu, lui,  s’était fait la malle et je me réveillai au moment où je l’appelais, le cherchant avec angoisse.

Nous vivions déjà avec les jumeaux depuis 6 mois le jour où le Tso a décidé de venir donner de la voix et du coup de boule (sa technique « chasse au pigeon » ou « réclamation de câlin ») chez nous.
Un grand chat lourd, un peu bancal, aussi fort que tendre et drôle.
Quelle chance inouïe de l’avoir entendu piailler ce 1er décembre 1994 entre les portes automatiques du Pearl Continental de Karachi…
Après à peine 5 jours à la maison, il nous semblait incongru de ne pas le garder.
Impossible de le confier à la famille que nous avions identifiée. Nous avions décidé que nous seuls serions assez vigilants pour le protéger des aigles qui rôdaient à la recherche de viande tendre dans le ciel Pakistanais.
Dieu sait comment nous pouvions en être aussi intimement persuadés. Jamais telle mésaventure ne nous avait été rapportée.
De la légende urbaine au service d’un chaton…

9 ans déjà qu’il est mort après nous avoir laissé le soigner sans jamais s’énerver ou boulotter la main de ses vétos qui lui posaient des cathéters dans des pattes où l’espace « piquable » se réduisait comme la peau de chagrin que devenait son espérance de vie.
Mon petit Tso.

il ne mourra tout à fait que le jour où ceux qui l’ont connu et aimé cesseront de penser à lui.
Ça n’est donc pas près d’arriver…

Le cadeau du jour
Mon baby-Tso, un mois “avant”