Ma vie Mon oeuvre·Memories

La petite maison en Picardie


La pensée du jour
L’échelle des valeurs est en train de perdre ses barreaux.
Frédéric Dard

L’humeur du jour
Je me rappelle mes premières lectures.
Ma marraine prenait son rôle au sérieux et contribua à ma culture littéraire très tôt : tous les « Heidi », d’abord, puis le Club des 5, le Magicien d’Oz et la série entière de « La petite maison dans la Prairie ».

Mais, avant de savoir lire la « vraie » Petite Maison, j’avais vu la série à la télé.
Une famille parfaite, des épisodes émouvants, les aléas de la vie sans en oublier aucun : précarité, maladies, ostracisation, problèmes sociétaux, Foi, handicaps, épreuves; tout y passait.
Grâce à des valeurs intemporelles, tout était surmonté.
L’amour, ou plutôt l’Amour, l’honnêteté, l’empathie, le courage, un peu d’abnégation, le sens du sacrifice pour ses proches… un peu comme dans Candy, le manga maso, il fallait sortir ses Kleenex à chaque épisode.
Ça fonctionnait – et visiblement, vu le nombre de rediffusions depuis 1974, ça fonctionne encore !
J’adoptai le précepte « si tu restes vrai, si tu gardes Foi en ta vie, si tu fais ce qui est bon, tu t’en sortiras toujours », j’aimais le côté redresseur de torts de Charles Ingalls, la douceur de Caroline et l’imperfection enfantine de Laura.

Quand on est petit et qu’on découvre tout, tout ce qu’on découvre devient notre norme.
Alors j’imaginais le monde comme une adaptation géographique et moderne de Walnut Grove, ne doutant pas un seul instant qu’en développant les valeurs Ingalls, je trouverais – même dans les épreuves – le réconfort de chaque fin d’épisode.

J’ai grandi, mûri – vieilli – voyagé, vécu, appris… Fatalement, j’ai connu quelques épreuves, des inquiétudes, des désillusions ou des déceptions et j’ai même sorti les Kleenex plus souvent que je ne l’aurais souhaité.
Mais à aucun moment je n’ai songé dévier de ces valeurs qui sont devenues ma norme.
J’ai trop besoin de me regarder droit dans les yeux et surtout, je reçois plus d’Amour que j’ai l’impression d’en donner.


Le cadeau du jour
J’avais de faux airs de Laura Ingalls avec mes tresses !
petite maison dans la prairie

7 réflexions au sujet de « La petite maison en Picardie »

  1. Je n’ai jamais lu ni regardé « La petite maison » mais j’aime la façon dont tu parles de ces valeurs immuables et surtout la conclusions : « J’ai trop besoin de me regarder droit dans les yeux et surtout, je reçois plus d’Amour que j’ai l’impression d’en donner ».
    Tu étais si mignonne, avec tes tresses

  2. Excellent papier! Tout y est dit … et résumé dans cette phrase tout simple mais si vraie : « Grâce à des valeurs intemporelles, tout était surmonté ». A méditer longuement, d’autant plus aujourd’hui où plus beaucoup de monde ne semble avoir de valeurs … si ce n’est celle du fric!

Chic ! Un message :)

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