La pensée du jour
Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux.
Proverbe Bambara

L’humeur du jour
*** ceci n est pas sur moi! Padpanik!!!***

Dans l’apprentissage des rédactions « thèses, anti-thèses, foutaises », on nous enseigne dès l’école l’importance de soigner sa conclusion.

L’intro doit accrocher, susciter l’envie. Le développement passionner, intéresser. Mais – et là je paraphrase Aristote ou Gérard de Nerval, qui a particulièrement soigné sa sortie : la conclusion est essentielle, tout est dans la fin.

On devrait l’enseigner puis l’appliquer à toutes les relations affectives.
Pour moi, il y a deux catégories de personnes – hommes et femmes confondus. Ceux qui termineront proprement – ou le moins salement possible – la relation, c’est à dire de façon respectueuse, et ceux qui la laisseront s’étioler, voire se « composter ».

De toutes façons, je ne pense pas qu’il y ait une façon agréable de quitter quelqu’un ou d’être quitté.
Par SMS c’est pourri,
par téléphone, lâche
par lettre, trop aléatoire
et de visu, ben… faut supporter le regard de chien battu de l’autre – ou si on est quitté réussir à garder sa dignité.

Toutefois le pire du largage sera toujours de tomber sur un connard/une sal*pe (ordinairement je dis « FDP », les habitués comprendront) qui fait les choses avec fourberie et couardise.

C’est vrai que celui-là, à moins d’avoir de la merde dans les yeux, on le sent venir car alors qu’en phase de séduction il semble taper ses sms avec sa queue à une fréquence hallucinante, on a subitement du mal à le joindre quand ça commence à sentir le sapin (dans le désordre, son téléphone est déchargé, dans la voiture, oublié à la campagne, en panne de réseau, au bureau, trop de travail, besoin de se concentrer sur un projet, mal au dos, au ventre…). Pire, le FDP a si peu de couilles quand vient la fin qu’il parvient à vous faire oublier pourquoi on avait craqué initialement et qu’on ne parvient plus à se rappeler les bons moments. Il ne laisse que douleur et interrogations, doutes et sensation d’avoir été trompé(e) tout du long, d’avoir vécu un mensonge…

C’est comme en tout finalement. Le maître mot est « respect ». Ça permet de sortir grandi(e), d’avancer vers la prochaine histoire qui arrivera forcément.
Bien sûr, ça ne dispense pas du chagrin, mais ça le rend utile, profitable.
Sinon, ça n’en vaut pas les larmes et cela, en soit, est le premier pas vers la consolation.

 

***merci pour vos sms, mais c’est sur « la » vie, pas sur « ma vie » 😉 ***

Les cadeaux du jour

L’instant Kleenex…