Et je pèse mes mots...

A table !


La pensée du jour
L’être humain est la proie de trois maladies chroniques et inguérissables : le besoin de sommeil, le besoin de nourriture et le besoin d’égards*.
Henry de Montherlant

L’humeur du jour
En plein boom des émissions « Top Chef », « c’est moi le Chef », « j’me taperais bien le Chef » et autres blogs culinaires, je fais un peu tâche.
Je ne mange pas de lapin, cheval, bœuf, grenouilles, escargots, mouton, veau, chèvre, cerf, poussin – bref, à part le duo poisson-crevettes et du poulet et des orgies d’hoummous… c’est dire si en théorie je ne suis pas supposée me sentir trop concernée par le scandale du chili con cheval Picard et des lasagnes casaque verte Findus.
Ça m’évoque surtout un film de 79 avec Redford « le cavalier électrique ». On y voyait le beau Robert libérer des chevaux sauvages et s’opposer à ce qu’ils deviennent pâté pour chiens

Quand j’entends aux news « faut pas jeter la nourriture, donnons-là à ceux qui ont faim », je trouve ça dérangeant.
Soit c’est bon et on change les étiquettes de façon à ce que chacun sache ce qu’il achète, soit ce n’est pas bon et alors ce n’est bon pour personne !
Ni humains ni chiens.

Non, le problème est celui de la confiance que nous, consommateurs, pouvons placer dans l’industrie alimentaire .
Pouf, pouf, j’en glousse.
D’abord parce que j’en suis à 3 emails de Mr Picard qui m’assure que je peux aller shopper chez lui sans crainte, et je pense qu’il serait plus judicieux de dénouer le pourquoi du comment avant de d’énoncer des propos rassurants basés sur rien (mais t’inquiète pas M’sieur Picard, j’vais pas aller acheter mes soupes ailleurs !) ;
Ensuite parce que j’entends aux infos que d’ici un mois les poissons seront à nouveaux nourris à la farine animale mais que c’est garanti sans danger (ok, on en reparle dans un an ?).
Cependant, tout va bien : il est hors de question de filer du cochon aux cochons, du poulet aux poulets, du boeuf aux boeufs  etc.
Point de cannibalisme, c’est qu’on a un certain sens de l’éthique chez nous, madame..
Sans déconner…

Je n’ai aucune confiance aveugle dans l’industrie alimentaire. Au-cune.
Je ne crois qu’au fermier qui file du grain à sa volaille, aux œufs aux jaunes bien teintés et aux pommes et carottes non calibrées.
Pour le reste, c’est pur business et aucun philanthropisme sous le prétexte de nourrir plus de monde.

* on notera que si on peut répondre au besoin de nourriture et de sommeil avec des substances non 100% naturelles, ça ne marchera jamais pour le besoin d’égards…

Le cadeau du jour
Bon appétit bien sûr!

filière de la bouffe

2 réflexions au sujet de « A table ! »

  1. Moi je mangeais du cheval quand j’étais petit, et je trouvais ça très bon : Le steack haché, et le saucisson rouge !

    Pour ceux qui veulent malgré tout en consommer, (en chantant) : Heureusement il y a Findus !

    Et bientôt, Cap’tain Igloo au dauphin !!!!

Chic ! Un message :)

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