Et je pèse mes mots...·Ma vie Mon oeuvre

Bye Bye Phuket


La pensée du jour
Être en vacances, c’est n’avoir rien à faire et toute la journée pour le faire
Robert Orben

L’humeur du jour
Ça y est.
Notre séjour à Phuket touche à sa fin.
Retour à la maison via une halte à Bangkok qui ne nous fait plus rêver tant la ville bruyante ne tiendra pas la comparaison avec les endroits reclus dénichés dernièrement.

Des petites plages moins connues, moins fréquentées, à peine polluées par des russes peu éduqués et des français irrespectueux de l’autochtone – les seules 4 paires de mamelles exhibées sur la plage de Nuy étaient (moches) françaises, et la seule prostituée (tellement mal à l’aise, la pauvre!) imposée par un Stormy Bugsy de pacotille qui paradait hier en mode Frenchy lover à la piscine.. (Ici, les hôtels prévoient ce compagnonnage temporaire : il faut payer 500 baths pour avoir le droit d’amener son gouter, sous forme de fille, garçon ou ladyboy)

Pour la légendaire élégance française, on repassera…


Du peu que j’ai pu observer, l’autochtone est serviable, pudique et réservé. Calme, presque détaché.
Le mot stress ne semble pas exister.
Pourtant, l’île a connu son drame et des panneaux le rappellent ça et là. Le tsunami – pas juste le dérivé phagocyté par des occidentaux en mal d’expressions imagées – a laissé des traces.
On trouve des pans entiers de terres avec des arbres encore jeunes, des reconstructions, des plaques commémoratives ou des « tsunami safety zones ».

Depuis mon dernier billet, beaucoup de crapahutage en moto à la recherche de plages calmes pour y bronzer en paix. Et nager en regardant les poissons multicolores, parfois transparents, les étoiles de mer bleues (oui, « bleu Klein »!) collées aux rochers. L’eau est si transparente qu’on peut voir les poissons sans masque, près du bord.

Une visite au Phuket Zoo, le paradis des crocodiles, où s’ennuient tigres et éléphants. On y a vu un oubliable spectacle de singes savant « Monkey! Monkey with balooooon », suivi d’une démonstration suicidaire de dressage de crocos: et que je t’attrape par la queue pour te sortir de l’eau, et que je te fais un bisou sur le bout de la gueule, allez, hop, ma tête entre tes mâchoires… Personne n’était trop rassuré.

On aurait pu leur ramener Minette, dont le vrai nom est Laï, pour qu’elle leur montre comment elle mate (puis mange) les petits serpents…
Elle nous aime bien, Laï.
Ou plutôt elle aime Pookito et son ptit déj de compet. Elle le suit dès qu’elle le voit et l’attend sur le perron « bacon, want bacon »


Une incursion de quelques heures à Patong me suffit pour ne jamais avoir envie d’y retourner : du bruit, du cul cheap et du bruit du bruit du bruit provenant de partout : des bars à go go dancers, des bars à lady boys, des bars à putes, des jeunes bourrés au cocktail « soleil-bière », des multitudes d’écrans visibles partout. C’est la foire aux néons, la fête du bruit.
On ne peut pas faire un pas sans être arrêté par des rabatteurs : « ping pong? », « go go »? « Photo with snake » ou des marchands de trucs phosphorescents, lumineux, « article festif » enfin tout, ce qui est certainement utile à quelque chose, reste à trouver quoi.
Quand je dis « rabatteur », ce n’est pas le type devant sa porte qui veut t’attirer, non. C’est celui/celle ou indéterminé qui vient, au milieu de la rue piétonne, te coller sous le nez le menu du bar : des photos de seins, de fesses à peine stringuées avec les tarifs des frottages voire plus, indifféremment proposés aux célibataires, aux couples, aux groupes.
Si ça se vend, c’est proposé. Et visiblement, ça marche. L’occidental est preneur. Les bars sont blindés.

Pire que ces locaux qui vivent des faiblesses des occidentaux, les occidentaux qui arnaquent les autres à base de « on bosse pour un hôtel de luxe, tire un ticket… Ohh le chanceux, t’as gagné un gros lot. Tout ce que t’as à faire c’est accepter de venir demain matin visiter notre hôtel pour avoir ton (au choix) Ipad, Iphone, 1000usd cash… On est sympa, on te dit comment faire, on veut même te prendre gratos à ton hôtel« .
Blaireaux… D’abord je ne me prostitue pas pour un Iphone, mon temps est bien trop précieux. Et ensuite… l’arnaque est déjà très connue.

Je voulais voir Patong et on a vu Patong…

Faire du shopping ici est épuisant : à peine fait-on mine de jeter un oeil sur un article en « vitrine » que le vendeur surgit « want T Sirt? What size » et à force d’entendre « want » dès que je regarde quelque chose, je want plus rien!
Et l’idée de marchander me décourage plus d’une fois.


Voilà, après un diner plus romantique que prévu chez Bozo – curry boom baï à la bougie pour cause de panne d’électricité dans tout le quartier –
une dernière brasse,
une caresse à Minette et
bye bye Phuket !

Les cadeaux du jour
Ici, pas de carglass mais des réparations sans rendez-vous20130204-070113.jpg

Les éléphants du zoo ne se roulent hélas pas dans l’herbe…
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Un panneau, sur la route vers Nuy beach

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Patong bar
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Karon by night

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Bye bye Minette
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Bye bye Phuket
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5 réflexions au sujet de « Bye Bye Phuket »

  1. Oh, la tristesse, fini, alors, un si riche voyage et tes billets qui m’ont enchanté.
    Merci, Pooky, sous ta belle plume j’avais l’impression d’y être…
    Je garde la photo avec le tigre, la minette apprivoisée et tant, tant de beaux souvenirs.
    Bon courage pour le retour et bisous

  2. Au revoir Phuket alors. Cela est passé vite. Merci Pooky,j’avais l’impression d’y être aussi.
    Bon retour et gros bisous.

  3. Dépêche toi de rentrer, ta Zibounette attend sa « maman » avec impatience !!! et ta mom aussi…….bon voyage et bon retour avec la pluie…….

Chic ! Un message :)

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