La pensée du jour
En évitant le tigre, on rencontre le crocodile.
Proverbe local
L’humeur du jour
Ce qui prédomine, à Bangkok, c’est sans conteste le bruit. Il déferle de partout.
Des voitures, tuk-tuks et mobylettes;
Des boutiques à même le trottoir, qui font beugler de la K-Pop et du Gangnam Style;
Des échoppes plus modestes où chaque vendeur se distrait entre deux clients avec qui son mini lecteur DVD, qui son smartphone, qui sa télé;
Et des affiches non seulement lumineuses – en mode Picadilly Circus – mais sonores.
Les pubs s’enchainent. L’agression est permanente.
Je ne sais plus où ne pas donner de l’oreille.
En seconde position, arrivent les odeurs.
Ma préférence va à celle du jasmin, tressé en collier pour les offrandes déposées dans les nombreux « Wat » aux quatre coins des rues.
Vient ensuite celle de l’ananas débité avec dextérité par des vendeurs de rue (testé une fois et approuvé par mon palais et mon système digestif).
Après, pêle-mêle, les odeurs de viande grillée, de riz ou de soupes locales.
Ce qui pue (merci la chaleur), c’est le poisson sêché, pas sêché, mi-sêché et des remontées d’égout à rendre anorexique Gargantua.
Là, faut marcher vite, en apnée, et oublier.
Bangkok me rappelle Karachi par sa chaleur, son côté grouillant, ses petits marchés pour touristes et pour locaux et sa pollution qui me ferait presque acheter un masque de protection.
Les chats sont maigrichons, juchés sur des pattes interminables. Il y a de l’ADN de mes jumeaux là-dedans…
Des malls gigantesques (non, je n’essaierai même pas de venir à bout des 7 étages du World centre) proposent les marques vues partout et sur tout le monde Esprit, Zara, H&M, Mango, Benetton and co d’un côté la rue. Vuitton, Rolex, Prada et Armani de l’autre. Assez curieusement, puisque selon notre guide au musée de matin « il n’y a que 3 saisons, l’été, l’été et l’été », on trouve des manteaux, des lainages, des bottes dans ces boutiques par sur-fréquentées.
Les petits marchés rivalisent de motifs « Kawai », Gangnam ou éléphants sans oublier Chonel ou Adadas pour des T-shirts, des pochettes pour ipod/ipad, bref, tout ce qui peut être imprimé.
Que dire de la mangeaille?
Ben j’ai du mal…
Ce qui s’achète « sur le trottoir » me fait peur. La viande et les fruits attendent les estomacs aventureux sous une chaleur impitoyable. Je suis incapable de manger dans un lieu dont l’hygiène me semble douteuse. Alors pour le moment je favorise les restos locaux « tout beaux tout propres » et j’immunise mon système à coup de piments soi-disant « not strong ».
Tant pis pour l’esprit routard.
Parce que la ligne 4 en heures de pointe me manque (non, je plaisante) nous avons pris un taxi-boat, le Chao Phrata Express, pour rallier le temple du Boudha allongé.
Impressionnante statue géante recouverte de feuilles d’or. Il faut se déchausser pour entrer dans ces temples (touristes, lavez vous les petons!) et couvrir ses épaules. Sinon, on vous prête un adorable peignoir en acrylique couleur laitue fluo…
Nous avons également trouvé deux havres de paix : le parc Lumphini et la maison-musée de Jim Thomson.
Dès demain, bye bye la ville… À nous les plages!
Les cadeaux du jour
Ici, la circulation se fait fashion
C’est « color block Bangkok »
Les transports en commun savent m’attirer : il faut un abonnement Lapin, rechargeable en bahts, symbolisés par… des carottes !
Ce minou se sent comme un chat au soleil
Il peut dormir tranquille, grâce aux gardiens du temple…
Pose tradi du touriste nippon…
Profite bien de tes vacances ma belle, reposez vous bien avec pookito et encore des récits et des photos!!!!!!
moi, j’attends la suite des commentaires quant à l’alimentation….les odeurs aussi, çà me fait rire car je t’imagine très bien dans les rues avec toutes ces odeurs..mélangées…le récit me fait effectivement penser à Karachi….! profitez bien des vacances et raconte les nous …..
Ah, le bruit je n’aimerai pas non plus…
Ravie d’apprendre que tu prend un peu de vacances, profite bien et merci pour ce voyage par procuration…
J’adore tes photos Pook !