La pensée du jour
On n’aime pas qui on veut, on aime qui on peut.
Il y a toujours adoption.
Hervé Bazin
L’humeur du jour
Résumé de ma première rencontre «parcours de l’adoptant».
Pour adopter un enfant il faut
– Du temps,
– De l’argent,
– Etre en bonne santé,
– De la patience,
– Beaucoup de patience
– Enormément de patience…
9 mois pour obtenir l’agrément (le temps de remplir un formulaire et de rencontrer deux fois les travailleurs sociaux et deux fois des psys).
Ensuite, ça se joue entre un et cinq ans, selon le pays et l’âge « demandé », en n’oubliant pas de valider l’envie tout au long du parcours.
On reçoit la liste des pays les plus propices à proposer des enfants à l’adoption,
ceux qui ont décidé de ne plus servir de réservoir…
On apprend qu’il n’est pas possible d’adopter dans des pays islamistes – le Coran est contre l’adoption.
On découvre que même si tu as les bons papiers «ici», ça peut bugger «là-bas»… (et là, c’est administration contre administration ; un conseil : essayer un autre pays !)
Mais ça peut aller plus vite, précise la charmante intervenante.
Il suffit de préciser qu’on souhaite adopter des enfants «avec particularité».
En fratrie, par exemple, ou bien malade.
Faut pas s’affoler, insiste-t-elle, ça peut être malade «soignable».
Hélas, seul exemple cité : le SIDA.
Ça m’a mise mal à l’aise.
Et visiblement, si j’en crois la discussion spontanée qui s’est engagée sur le trottoir, je n’étais pas la seule.
D’abord parce que cela induit une mission humanitaire là où il y a juste un désir de famille banal.
Ensuite, parce que donne l’impression que si tu peux pas fabriquer un beau bébé neuf tout seul, tu dois te rabattre sur une occase, de qualité variable.
Et que plus il sera cabossé…
Un jeune couple stérile est reparti totalement bouleversé devant le parcours du combattant qui s’annonce à eux, après des tentatives infructueuses de procréation (naturelle et ) assistée et à l’écoute d’anecdotes de refus d’agrément pour des raisons obscures.
l’image choisie reflète tellement la réalité ! Tant d’enfants ont besoin d’amour qu’il est absurde d’imposer aux personnes qui en ont à donner un tel parcours. Il est normal de bien cerner la personnalité des adoptants mais on devrait leur faciliter la « tâche » quel gâchis……
Tu m’as manqué Pooky. Comme toi, je suis indignée, surtout quand je pense au nombre d’enfants qui souffrent partout dans le monde.
Ce système est vraiment pervers
C est pour proteger les enfants, mais c est tellement long
Et quand tu penses au nombre d enfants qui ont besoin et qui croupissent ds des orphelinats
What a waste…
Oui mais cela se retourne souvent contre ces enfants et là il y a un gros problème. Est-ce que l’on surveille les parents biologiques qui maltraitent leur progéniture ?
Il y a un truc qui ne colle pas
bon, ça va etre long mais au final tu y arriveras et un jour tu m’appelleras pour me dire : »ça y est !!! »
C’est un parcours que j’imagine difficile et long pour arriver enfin à un rêve! je te souhaite d’arriver vite au bout de ce chemin au bout duquel t’attend déjà une petite bouille souriante! 😉