Et je pèse mes mots...

Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain


La pensée du jour
One day… I used to say that a lot.
One day I will sail every ocean using my heart as a compass…
One day I will write the first words of my new script or the last words of my old ones…
Well Today is « one day » which I will absorb every single second of. And when the sun goes down in the evening, I will say to myself « This is what I achieved today. Imagine what I will do tomorrow! »
Un jour… J’ai souvent dit cela.
Un jour, je naviguerai sur les océans, avec mon coeur pour seul compas.
Un jour, j’écrirai les premiers mots de mon nouveau script ou j’en terminerai d’anciens…
Et bien aujourd’hui est « un jour », dont je vais vivre chaque seconde. Et quand le soleil se couchera ce soir, je me dirai « ça, c’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Imagine ce que je ferai demain! »

Christopher Reeve

L’humeur du jour

La citation du jour, je la connais par cœur depuis que j’ai entendu Christopher Reeve la prononcer.
Cloué dans un fauteuil mais toujours marié, toujours père, avec ses facultés intellectuelles et ses souvenirs intacts, j’imagine aisément ses moments de découragement, ses larmes de frustration ou de faiblesse.
Bien que paralysé et vivant grâce à une assistance respiratoire, celui qui avait incarné Superman, l’homme d’acier, semblait plus que jamais nous encourager à avancer, à voler peut-être.
Mais en tous cas, à ne pas geindre ou perdre du précieux temps de vie en s’apitoyant sur soi.
A tenter de donner corps à nos rêves, afin – et je le cite encore – « qu’au lieu de les considérer impossibles, puis improbables ils deviennent inévitables ».

A vivre « maintenant » sans attendre un hypothétique demain. Car qui sait ce dont notre demain sera fait ? Si «maintenant » n’est pas notre dernière heure, minute ou seconde.
Qui peut se targuer de connaître le temps qui lui reste – et plus encore, les conditions dans lesquelles ce temps lui est donné.
Vivant, peut-être, mais autonome ? Alzheimeré ? Parkissonné ? Version viande froide ou en légume ?

Today IS one day. J’y pense chaque fois que j’entends quelqu’un se plaindre pour la énième fois qu’il ou elle « n’en peut plus » d’une situation qui pourtant dure, dure, dure, dure, s’éternise… Je me dis alors « Mais si. Tu en peux encore. Sinon, ton énergie te servirait à chercher une autre route plutôt que de t’accomoder de celle-ci. »
Je ne suis pas plus SuperManPooky qu’un(e) autre, mais je m’applique ou je m’efforce de penser mes jours avec différents niveaux : le court, le moyen et le long terme. Prendre mes décisions en fonction de ce mode de projection m’aide à ne pas perdre de vue mes rêves, confrontés au rythme que la vie m’impose et à chercher l’alternative la plus justec’est à dire la plus adaptée pour moi – à une situation.
Ca n’est pas forcément simple, mais lorsque je dois prendre une décision délicate, faire un choix – c’est à dire forcément lâcher quelque chose – je me demande toujours « si j’étais maintenant sur mon lit de mort, si je me retournais sur ma vie, qu’est ce que je ressentirais ? » .
C’est une technique assez redoutable. En tous cas, et ce peu importe à quelle vitesse, ça me fait avancer.

Le cadeau du jour
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain… Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
En version plus moderne, Art Mengo chante (si on lui clique dessus et qu’on sélectionne le bon titre) « Le temps perdu »

10 réflexions au sujet de « Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain »

  1. je n’avais pas pensé à cela
    je le conseillerai à un ami qui refuse de quitter sa femme trop riche pour vivre comme un « pauvre »
    je pense qu il le regrettera un jour
    on n’a qu une vie…

  2. ce billet est à méditer car, plein de sagesse… ! merci de nous faire réfléchir, de nous fait avancer dans la vie, de nous la faire regarder d’une autre façon et de VIVRE ENFIN !!!! en laissant derrière soi toutes les galères du passé !

    J’essaie de me tourner vers l’avenir en prenant au passage tout ce que la vie me donne de bon.

  3. quelle jolie citation, elle me parle énormément. Je suis d’accord avec toi de A à Z. Il faut effectivement relativiser. Ce qui est drôle c’est que les projets, les plans sur la comète … nous font avancer, meublent notre vie … mais en même temps on est tellement peu sûr d’être demain ! que bon …

  4. yep
    je suis faillible et heureusement, j’ai un Captain Cavern qui me rappelle où est la route, et que pour la trouver, il fait laisser son cerveau de côté parfois!

  5. Des larmes de faiblesse : il m’arrive d’en avoir encore. De me plaindre, d’avoir envie de passer de l’autre côté.
    Comment j’ai surmonté les problèmes de ma vie : en me fixant sans cesse des buts à atteindre. En rêvant sans cesse d’une vie meilleure. En refusant de m’apitoyer sur mon sort.
    Vivre sans jamais penser au lendemain.
    Certaines décisions dans ma vie ont été longues à prendre, à se réaliser, mais comment aurais je pû vivre sans me dire qu’elles se réaliseraient un jour.
    Les coups durs de ma vie m’ont permis de prendre certaines choses plus à la légère. Pensez : à chaque problème, il y a une solution.
    La passé est derrière nous : on ne peut pas le changer
    Vivez le présent sans penser au futur
    Ne vivez pas avec vos souvenirs mais avec vos projets

  6. Un billet très vrai, très sage. Qui résume encore une fois ma pensée et ma façon d’agir, mais ça ne t’étonnera pas!
    Vivre maintenant, profiter du jour, de chaque jour sans rien regretter, et surtout en ne se mettant pas de barrière pour pouvoir réaliser ses rêves! Tout est possible!

  7. Comme je pense que tout est question de dosage, je dirai que se plaindre est nécessaire, c’est se décharger de la mierdasse pour repartir du bon pied, jusqu’à la prochaine fois… Mais toutes les oreilles ne sont pas prêtes à entendre des plaintes incessantes, mais la meilleure amie du monde. Y a des psy pour ça ! Et là, on comprend pourquoi on les paye si cher !

    Chacun a également une distante différente jusqu’à la limite du  » j’en peux vraiment plus « . Il faut l’atteindre pour vraiment ne plus en pouvoir et tout faire pour que ça change ! Il y en a qui doivent avoir une distance illimitée !

    Regarder ailleurs pour relativiser son propre malheur : oui, pour faire abstraction de sa propre souffrance : non ! La pensée judéo-chrétienne ( toujours elle ! ) nous culpabilise à souffrir. Si l’on souffre, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Oui, il y a beaucoup plus malheureux que soi, je ne suis pas sûre que ça allège durablement notre souffrance. Il suffit juste de s’y coller une bonne fois pour toute.

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