Et je pèse mes mots...

Je m’aime, tu t’aimes, on sème


La pensée du jour
L’amour, hum hum, j’en veux pas
J’préfère de temps de temps
J’préfère le goût du vent
Le goût étrange et doux de la peau de mes amants,
Mais l’amour, hum hum, pas vraiment !

Carla Bruni

c’est pas moi qui l’ai dit…

L’humeur du moment
Fragments du discours de palabre amoureux.
C’est mon côté « faut que je vous dise », je suis pétrie de théories sur beaucoup de choses que j’adore partager. Le sentiment amoureux est un de ces sujet – quelle originalité me direz-vous!

Je distingue « être amoureux » et « aimer ».
Pour moi, c’est une évidence. Etre amoureux est un état, comme être grippé ou fiévreux tandis qu’aimer est un geste, une action.
Le grand luxe, c’est de tomber amoureux, de se relever (on se relève toujours, ça se passe après la phrase « ils vécurent heureux… ») et de découvrir qu’un sentiment a pris corps. On aime.

La version plus modeste, c’est de tomber amoureux, de se relever et d’être dans une dépendance affective aliénante et peu épanouissante.
Dans ce cas de figure, à moins d’une confiance en soi inébranlable ou d’une thérapie efficace, seule une forte dose d’amour propre peut être un rempart contre l’enchainement.
Ça n’est pas une théorie révolutionnaire, je vous l’accorde bien volontiers.


Ce qui me fait cogiter, ce qui me fascine et me perturbe à la fois, c’est ce que j’appelle « la théorie du malentendu ».
Elle est basée sur la propension qu’ont certains soupirants (le tout est valable au féminin), à vous parer de qualités que vous ne possédez pas, vous imaginer, vous fantasmer plutôt que de vous voir.

A chacun son truc, mais à moi il est insupportable d’être résumée à une projection. Quel enfermement, quelle tristesse, quelles limites à mon être… et pire, quelle obligation implicite de m’y conformer…

Je préfèrerai toujours un amoureux lucide à un transi aveugle, ma réalité imparfaite à une moi fantasmée, idéalisée.
Vous imaginez? Autant de fans, autant de « moi(s) ». Il y aurait de quoi devenir schizo!


Le cadeau du jour

Parce que rien ne vaut l’amour. Le vrai.

7 réflexions au sujet de « Je m’aime, tu t’aimes, on sème »

  1. tu as tout à fait raison, j’en ai fait amèrement l’expérience.
    être amoureux ne suffit pas à l’amour, il faut avoir le courage d’aimer! eh oui! je dis bien le courage car il faut aimer l’autre pour ce qu’il est réellement et non pas pour ce que l’on voudrait qu’il soit, juste pour satisfaire un fantasme égoïste, le mettre sur un piedestal, l’idolâtrer; ça ne peut pas durer dans le temps et la chute est encore plus douloureuse.
    Aimer se construit sur des bases solides et réelles.

  2. Il faut de la maturité – peu importe l’âge – pour aimer l’autre tel qu’elle et non telle qu’on la projette.
    Il n’empêche, j’aime être amoureux, j’aime cette force, ces pulsions, j’aime ce renouveaux et la folie des sens, le désir et la vie que je sens en moi dans ces moments là. J’espère qu’ensuite ce sera ce que tu appelles « le luxe » mais si ça n’est pas le cas, j’ai appris à ne pas insister et à dire, comme Jean d’Ormesson (je sais que tu aimes) « c’était bien ».
    au fait, je suis un de tes fans, mais je connais tes défauts… :p

  3. Avant, j’aimais être amoureuse. Je tombais amoureuse très vite de n’importe qui.
    Maintenant, j’aime aimer. C’est plus tranquille.
    Pour ça, je pense qu’il faut s’aimer soi-même.

    J’ai bien aimé aussi que l’amour se change en tendresse.

Chic ! Un message :)

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